Longueuil – le 28 septembre 2021- L’Aéroport Montréal-Saint-Hubert (YHU) croit opportun et important de réitérer certaines informations fondamentales concernant les installations aéroportuaires qui sont la propriété exclusive de Développement Aéroport Saint-Hubert – Longueuil (DASH-L), un organisme à but non-lucratif fondé en 2000 et auquel Transports Canada a cédé les actifs de l’aéroport en 2004. DASH-L assure depuis l’administration, la gestion et l’exploitation de l’Aéroport.
1. Un actif collectif de très grande valeur
Outre la valeur appréciable des terrains et des installations aéroportuaires qui sont estimés présentement à près de 500 M$, l’Aéroport constitue un actif économique majeur qui bénéficie à l’ensemble de la collectivité, comme en font foi les retombées de plus de 600 M$ qui sont générées annuellement au sein de la ville, de l’agglomération et de la région.
2. Une compétence fédérale exclusive
Comme la Cour suprême du Canada l’a réitéré à maintes reprises, toutes les activités liées à l’aéronautique sont de la compétence exclusive du gouvernement fédéral qui est donc la seule autorité habilitée à réguler les activités ou le développement de cette infrastructure stratégique sur le plan national de manière à en assurer la sécurité et l’efficacité. Ainsi, DASH-L ne jouit pas d’une latitude absolue pour administrer, gérer, exploiter ou développer l’Aéroport, elle doit le faire dans le respect de la réglementation fédérale applicable. Pour l’ensemble de la population, la présence de YHU se traduit par un accès privilégié à une diversité de services essentiels méconnus comme la protection du territoire avec la Défense nationale, la recherche et le sauvetage héliportés avec la Sûreté du Québec et la Gendarmerie royale du Canada, les services d’urgences médicales avec Air Médic, l’offre de vols de passagers pour les affaires ou le voyage d’agrément avec les nombreux transporteurs tels Pascan (l’un des plus importants transporteurs aériens régionaux au Québec), Chrono et Max Aviation ou encore la formation de futurs technicien(ne)s et pilotes avec l’École nationale d’aérotechnique (ENA) et les nombreuses écoles de pilotage.
3. Une gouvernance efficace, transparente et ouverte
Depuis la refonte des règlements généraux et la réorganisation du conseil d’administration en 2018, YHU bénéficie des expertises de personnes d’expérience, intègres et indépendantes provenant de différents secteurs d’activités pertinents à la gestion aéroportuaire. Avec ce nouveau conseil et grâce à une équipe d’employés chevronnés et aguerris, un nouvel élan a été insufflé à DASH-L, qui fonde ses décisions et ses actions sur des valeurs de sécurité, d’efficacité, de transparence, d’ouverture et d’écoute. Preuve en est la mise en place de la plateforme de dialogue YHU à l’écoute qui a permis de partager de l’information, de dialoguer et de répondre aux questions des citoyen(ne)s. Malheureusement, la pandémie de la COVID-19 a contraint DASH-L à rationaliser ses opérations et à suspendre cette plateforme, mais de nouveaux canaux de communication seront établis dès cet automne, comme nous l’avions communiqué en juin dernier. La gouvernance est également fondée sur un partenariat respectueux avec les clients et les fournisseurs associés au développement de l’aéroport.
4. Une préoccupation pour l’environnement et l’acceptabilité sociale
En plus de faire du Comité consultatif sur le climat sonore un comité du conseil d’administration, en 2018, DASH-L s’est assuré de pourvoir au poste de représentant des citoyen(ne)s riverain(e)s par un appel de candidatures ouvert à toute la population. Composé de représentants des écoles de pilotage, des transporteurs aériens utilisateurs des installations de l’Aéroport ainsi que des citoyen(ne)s riverain(e)s, cette instance permet de sensibiliser la direction de YHU et guider son action afin d’atténuer les problématiques sonores et à concilier la qualité de vie des citoyen(ne)s riverain(e)s avec les contraintes inhérentes aux activités aéroportuaires. En plus d’imposer l’installation de silencieux sur les avions des écoles de pilotage et de travailler activement à la réduction des inconvénients liés à quelques vols de nuit hebdomadaires de la compagnie Chrono qui dessert des installations minières dans le Grand Nord canadien, DASH-L s’emploie à mettre en place des solutions efficaces pour minimiser les impacts négatifs de l’exploitation d’une infrastructure qui s’avère indispensable au développement de Longueuil et, par le fait même, au mieux-être de la population. Pour ce faire, DASH-L entend continuer à miser sur un dialogue franc et ouvert sur les attentes, les besoins et les préoccupations légitimes de la population de façon à favoriser l’acceptabilité sociale de son projet de développement.
5. Une offre de vols au rabais accessible à tous
À cet égard, nul doute que le développement d’une offre de vols à rabais vers des destinations canadiennes, américaines et soleil, répond à un besoin largement et fréquemment exprimé par des citoyen(ne)s et des entreprises qui souhaitent bénéficier de ce service répandu en Europe, aux États-Unis et au Canada, mais encore trop rare au Québec. Fruit d’une réflexion rigoureuse, cette vision devrait pouvoir se réaliser en plusieurs étapes au cours des prochaines années et permettre ainsi à des gens d’ici d’embarquer à peu de frais, ici plutôt qu’à Plattsburgh ou à Burlington, dans des avions silencieux à destination de la Floride ou ailleurs. Bref, de bénéficier à des heures normales de prix compétitifs et de la flexibilité des horaires de compagnies aériennes qui ont développé un modèle d’affaires attrayant axé sur les bas prix et la satisfaction de la clientèle.
6. La zone d’innovation en aéronautique : un levier de développement économique majeur
Le projet de développement d’YHU est partie intégrante d’un ambitieux projet de création d’une zone d’innovation en aéronautique qui est présentement à l’étude au gouvernement du Québec. Cette initiative structurante et porteuse permettrait de développer un aérocampus à l’École nationale d’aérotechnique (ENA) en association avec des universités, de consolider et d’accroître la présence d’entreprises technologiques dans la zone aéroportuaire et de faire du projet d’aérogare de YHU une vitrine technologique de style « aérolab ». La complémentarité exceptionnelle entre le projet de développement de YHU et celui de la zone d’innovation dont l’Aéroport est partenaire pourrait déboucher, par exemple, sur une offre de formation en gestion aéroportuaire, ou encore sur l’implantation d’entreprises technologiques susceptibles d’utiliser les installations pour mettre leurs technologies à l’épreuve et de les roder dans un environnement réel et contrôlé avant de les commercialiser à l’échelle mondiale.
YHU : un potentiel immense, une vision claire, un avenir
Pour le président du conseil d’administration de DASH-L, M. Charles Vaillancourt, « concrétiser la vision d’avenir de l’aéroport secondaire de Montréal est incontournable, car elle permettra de tirer profit de son potentiel immense et d’accroître substantiellement sa valeur d’usage et se traduira à terme par la création de 5 000 emplois et des retombées économiques annuelles de plus d’un milliard de dollars (1 G$) ».
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« YHU a tout ce qu’il faut pour contribuer à faire de Longueuil un pôle d’innovation mondial en aérotechnique, certes, mais aussi et surtout un aéroport accessible à l’ensemble de la population. Il est primordial d’élargir sa vocation non seulement pour attirer des acteurs dynamiques d’industries d’avenir, mais aussi pour permettre aux citoyen(ne)s de l’utiliser de sorte que leurs dollars demeurent ici, chez nous, et ne servent pas à financer des aéroports américains ».
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Source : Aéroport Montréal Saint-Hubert
Jane Foyle, Directrice générale
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