Longueuil, le 22 novembre 2019 – À titre de propriétaire, de gestionnaire et d’exploitant de l’Aéroport Montréal – Saint-Hubert (YHU), Développement Aéroport Saint-Hubert de Longueuil (DASH-L) travaille activement à développer les installations aéroportuaires tout en conciliant le mieux possible les impératifs de sécurité aérienne, sociaux, environnementaux et économiques propres à un développement durable.
En ce qui concerne l’encadrement légal des activités aéroportuaires, le gouvernement du Canada, qui a la compétence exclusive pour tout ce qui relève de l’aéronautique, a établi un cadre juridique par le biais de la Loi sur l’aéronautique et du Règlement de l’aviation canadien.
Le bruit généré par les aéronefs est l’objet d’une attention particulière de DASH-L qui a mis en place diverses mesures dans le cadre d’un processus d’amélioration continue afin d’atténuer les nuisances sonores et de contribuer à la qualité de vie des citoyens et citoyennes vivant à proximité de l’aéroport.
L’intégration du Comité consultatif sur le climat sonore dans les règlements généraux de l’organisation, afin de renforcer son statut et d’assurer sa permanence, en est un exemple probant, tout comme l’adoption d’un plan d’amélioration de la gestion et du traitement des plaintes et l’élaboration en cours d’un plan global d’atténuation du bruit des aéronefs. Ces actions concrètes ont été prises au cours des derniers mois alors que le Comité a pu reprendre ses travaux dans un climat plus serein, plus constructif et plus productif, notamment avec la participation active et soutenue du représentant des citoyens, M. David Lobjoie. Par souci de transparence, les documents et les comptes rendus des rencontres du Comité sont disponibles sur le site web de DASH-L (www.dashl.ca).
DASH-L a également pris des mesures tangibles d’atténuation du bruit des aéronefs, comme l’installation de silencieux sur la quasi-totalité des avions utilisés par les écoles de pilotage, des règles très strictes régissant les posés-décollés durant la période estivale, la mise en place d’un système de pistes préférentielles qui favorise les départs et arrivées des avions au-dessus des champs plutôt que des quartiers résidentiels, ainsi que la désignation d’une aire éloignée des résidences aux fins de manoeuvres de maintenance bruyantes comme les essais de moteurs au sol (ground run-ups).
Une autre mesure importante qui sera soumise à Transports Canada au cours des prochaines semaines est la procédure d’atténuation du bruit au départ (Noise Abatement Departure Procedure ou NADP.1) qui vise une montée plus rapide des vols commerciaux et, par le fait même, une réduction du bruit au sol. S’ajoute à cette procédure celle des arrivées en descente continue (Continuous Descent Approach ou CDA) qui a pour but de réduire les décibels au sol. Ces nouvelles mesures d’atténuation de bruit sont toutefois assujetties aux procédures édictées par Transports Canada dans la Circulaire d’information (CI) n° 302-002 Mise en place de procédures nouvelles ou modifiées d’atténuation du bruit, et auxquelles DASH-L se conforme.
En ce qui concerne le trafic aérien à YHU, le président du conseil d’administration de DASH-L, M. Charles Vaillancourt, rappelle que « les faits – qui sont incontestables et toujours plus rigoureux et informatifs que les impressions et les approximations – démontrent qu’il est en baisse de 30 % depuis 2008 ».
En ce qui concerne plus particulièrement les vols de nuit, M. Vaillancourt souligne que « l’Aéroport est ouvert à longueur d’année (24 heures par jour, 7 jours par semaine), ce qui signifie qu’il n’y a pas de couvre-feu, comme dans tous les grands aéroports canadiens d’ailleurs. Ces vols, qui représentent 3 % des mouvements totaux au pays, comptent pour 1 % de ceux à YHU. Concrètement, il y a au total de trois (3) à cinq (5) mouvements d’aéronefs par nuit (courrier, vols nolisés), dont deux (2) départs réguliers de nuit d’avions B737 chaque semaine. D’ailleurs, DASH-L a récemment pris la décision de ne pas accepter les opérateurs d’avions-cargos, car ces activités sont typiquement de nuit et requièrent l’utilisation d’avions d’anciennes générations.
Quant aux plaintes, il est important de rappeler que DASH-L reçoit et traite les signalements de gens concernant des interventions relatives à des éléments opérationnels problématiques et prend les mesures correctrices ou d’atténuation qui sont de son ressort. Les citoyens concernés reçoivent systématiquement des réponses de DASH-L à leurs courriels. Toutes les plaintes sont analysées et soumises au Comité consultatif sur le climat sonore afin que des actions appropriées soient prises. Les citoyens et citoyennes intéressées peuvent d’ailleurs faire le suivi des plaintes et des décisions du Comité sur le site web de DASH-L (https://www.dash-l.ca).
« Le climat sonore nous préoccupe et nous ne ménageons aucun effort pour atténuer les impacts du bruit des aéronefs qui utilisent l’aéroport », a mentionné le président du conseil d’administration qui tient à rappeler le rôle prépondérant que joue YHU dans le développement économique de la ville et de l’agglomération de Longueuil ainsi que de la région. « En plus de contribuer au développement des créneaux de l’aviation et de l’aérospatiale, l’Aéroport est un levier formidable pour attirer des entreprises de tous les secteurs d’activité pour qui la proximité des installations aéroportuaires est un atout exceptionnel », a-t-il précisé.
En 2018, les impacts économiques directs des locataires de l’Aéroport ont été évalués à 664 millions de dollars (664 M$) par des experts indépendants. L’ensemble des activités économiques des compagnies établies à l’Aéroport a permis de soutenir ou de contribuer au maintien ou à la création d’environ de 3 550 emplois équivalents temps plein (ETP), dont 2 206 emplois ETP découlent directement des locataires de l’aéroport.
M. Vaillancourt réitère une fois de plus son invitation « à tous ceux et celles qui ont à coeur d’améliorer l’exploitation et la gestion de l’aéroport dans l’intérêt supérieur des citoyens et citoyennes de l’agglomération de Longueuil, en particulier ceux et celles qui résident à proximité des installations, de le faire dans un esprit de collaboration constructif ». Il souhaite également que les citoyens continuent à participer en très grand nombre aux échanges du forum de participation publique YHU à l’écoute (https://www.facebook.com/pg/YHUalecoute) qui a été mis à leur disposition pour mieux connaître l’Aéroport, son passé, son présent et son avenir.
À PROPOS DE DASH-L Développement Aéroport Saint-Hubert de Longueuil (DASH-L) est un organisme à but non lucratif qui a été créé en 2000 et qui est propriétaire de l’Aéroport Montréal Saint-Hubert depuis sa cession par Transports Canada, en 2004. DASH-L entend mettre en valeur et exploiter le plein potentiel de cette infrastructure de première importance pour la Ville et l’Agglomération de Longueuil, et ce, dans le respect des principes du développement durable. À PROPOS DE L’AÉROPORT Situé à Longueuil, à 15 minutes à peine du centre-ville de Montréal, l’Aéroport Montréal Saint-Hubert possède trois (3) pistes dont la principale, récemment mise à niveau, peut accueillir entre autres des avions monocouloirs. Le contrôle de la circulation aérienne y est assuré 24 heures par jour, sept (7) jours par semaine, depuis une tour sous la responsabilité de NAV Canada. L’Aéroport offre aux pilotes, aux passagers, aux entreprises et aux étudiants une multitude de services comme des vols nolisés, réguliers ou récréatifs, l’entretien, le ravitaillement ou le stationnement d’aéronefs, un centre de services aéronautiques (fixed-base operator – FBO), la formation en aérotechnique, la vente de matériel aéronautique, les douanes ainsi que la restauration.
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Pour information : Jane Foyle, directrice générale
Développement Aéroport Saint-Hubert de Longueuil (DASH-L)
Tél. : 450 678-6030
Courriel : jane.foyle@dashl.ca